SYSTÈME CONSTRUCTIF DES PYRAMIDES

INSTITUT PASCAL – UNIVERSITÉ Paris-Saclay
Appel à Programme Scientifique 2023-2024

Proposition du domaine des
Sciences de l’ingénierie et des Systèmes
(Génie civil – imagerie – matériaux) :

« Du Génie des Grandes Pyramides d’Égypte au Triangle de PASCAL »
par
Pierre CROZAT -1941, architecte EPFL (CH), Dr. ingénieur INPL/ENSMN (F)

Le premier historien HÉRODOTE d’Halicarnasse (V^e siècle av. J.C.) “le père de l’Histoire” nous a laissé une explication du mode de construction de la Grande pyramide de CHÉOPS que les “Égyptologues-Archéologues-Pyramidologues” ont négligé jusqu’à ce jour, car en-dehors de leur champ de compétences, vis-à-vis du domaine spécifique du “Constructeur”.

Architecte-Ingénieur diplômé de l'École Polytechnique Fédérale de Lausanne (EPFL) / Environnement Naturel et Architectural Construit - ENAC) en 1971, (Prix SIA), j'ai publié un premier livre « Système Constructif des Pyramides » en 1996 aux Éditions CANEVAS (F et CH). Après avoir soutenu en 2002 (à 61 ans, avec les félicitations du Jury) une Thèse de doctorat en Génie Civil intitulée « Le Génie des Pyramides » au Laboratoire Environnement, Géomécanique et Ouvrages (LAEGO) à l'École des Mines de Nancy (INPL) (F), j'ai publié un second livre portant le même titre aux Éditions DERVY “Les lieux de la tradition” (F). Mon Directeur de thèse était Jack-Pierre PIGUET et Professeur Thierry VERDEL (actuel Recteur de l'Université francophone Léopold SENGHOR à Alexandrie), les deux Rapporteurs de thèse les Professeurs André GUILLERME et Jean-Pierre MOHEN, et le Président du Jury le Professeur Hany HELAL (Égyptien) enseignant en Génie civil et mécanique des roches à l'Université du Caire (Égypte).

Cette recherche d’ordre strictement "scientifique, technique et opératoire” de la part d'un Constructeur (de bientôt 60 ans d'expérience) prend appui sur le témoignage de l’historien grec HÉRODOTE, d’après « les dires de Prêtres égyptiens de temple de Ptah à Memphis » – soit 2000 après la construction –, qui rapporte, parlant de la méthode de construction de la Grande pyramide de CHÉOPS : un « système de gradins successifs » (« gradins » et non pas degrés !), soit un « créneau formant escalier » d’après le dictionnaire A. Bailly, réalisé à l'aide d'une « machine faite de courtes pièces de bois que l'on déplace et/ou que l'on multiplie ».

Cette recherche a fait l’objet de plusieurs publications, articles de presse et communications scientifiques, au fur et à mesure de son avancement, depuis ce premier livre « Système constructif des pyramides » en 1996, dans lequel l’ensemble des hypothèses sont posées, qui trouveront leur développement dans la Thèse de 2002 et leurs vérifications durant les 20 années d’études postdoctorales soit au total 30 années si l’on compte la prise de conscience, face au Sphinx en 1990 et le Devoir implicite à moi-même : « Si j’avais à faire...comment ferais-je ? » : cette recherche étant désormais aboutie.

Ce « système constructif », développé et modélisé, a été vérifié par l'étude géologique (genèse, structure, stratigraphie, pédologie et restitution de « la paléo-topo-stratigraphique/ GOCAD » du Plateau de Gizeh, ainsi que celle des réseaux de fracturation naturelle des roches et le régime induit, selon l'analyse de M. RUHLAND (1969-1972 / Institut de Physique du Globe de Strasbourg – IPGS), puis mis en évidence et cohérence avec les stigmates d'exploitation et reliquats de carrière repérables alentour sur le site de chacune des 3 grandes pyramides de Gizeh (et les 2 de Dashour) avec l’Institut Supérieur de Recherche et de Formation des Métiers de la Pierre – ISRFMP (à Rodez), de l’Association Ouvrière des Compagnons du Devoir et du Tour de France – AOCDTF (à Paris), inscrite au Patrimoine immatériel mondial de l’UNESCO et l’expertise d’un spécialiste de Géoressources (issu de l’Institut de Physique du Globe de Strasbourg – IPGS).

Les apports spécifiques novateurs de la Thèse “constructeur” sont résumés ci-après :

• L’établissement du Continuum Technique des Ouvrages Tumulaires issus du “vernaculaire” de l’époque Néolithique,
• l’interprétation de la Grande Galerie en tant que « extraordinaire ascenseur oblique » (glissière centrale, crémaillères latérales, blocs contrepoids (futurs blocs-tampons) et Antichambre des 3 herses (de réarmement du dispositif ascensionnel),
• la démonstration du principe “vernaculaire” qui fait que les Tumulus, Pyramides de pierre “à degrés” et Grandes Pyramides lisses se trouvent au milieu de leur carrière ; d’où l’hypothèse que la Chambre de la reine serait posée sur le sol d’origine du Plateau de Gizeh : l’Horizon de Chéops,
• le rôle primordial de la géologie (tectonique, analyse de déformation, stratigraphie),
• l’étude des réseaux de fracturation naturelle des roches (M. RHULAND) et son application in situ qui explique scientifiquement l’orientation des 3 pyramides de Gizeh, confirmée par le repérage de tectoglyphes : stries N/S,
• le repérage des reliquats de carrières et des stigmates d’exploitation,
• l’essai pratique de la méthode de “démisage” par les Experts des Métiers de la pierre,
• la vérification du format des blocs et de leur appareillage “en boutisse” aux sommets des Pyramides rhomboïdale et rouge à Dashour (photo éditée par NGS dans « Égypte, Entre ciel et terre »),
• les modélisations successives : manuelle, graphique, infographique, intelligence artificielle, pédagogique et événementielle (Workshop / BIBALEX),
• l’interprétation “statique” des Grand et Petit Vides – découverte faite par les “muongraphes” japonais et publiée par la revue scientifique anglaise NATURE – comme étant une « Cheminée de décharge précautionneuse » de la “fragile” Grande Galerie : le Petit Vide étant la preuve évidente. (Lettre Ouverte à Dr. Hani HELAL, directeur scientifique de HIP- SCANPYRAMIDS),
• la conférence au CULTNAT (2017) – Smart village (Le Caire, Égypte) sur la différenciation entre « Génie civil : organisation et calcul de la Matière » et « Architecture : organisation des espaces et fonctions »,
• la mise au point du « Modèle théorique d’accroissement pyramidal PYR./CAR. selon la logistique algorithmique induite par le Mouvement-machine » décrit par HÉRODOTE,
• la mise en évidence d’une Homothétie interne de la PYRamide (de Chéops) et sa CARrière permettant d’envisager l’interprétation de la variation de hauteur et de couleur des assises, de leur provenance stratigraphique et du pendage (Fig. 1) (étude à réaliser),
• l’hommage à HERODOTE – PYTHAGORE – LEPSIUS – WESTROPP – CHOISY – SERRES précurseurs de la méthode « machiniste » développée par CROZAT (Fig. 2) ,
• les preuves “paradoxales” apportées par Z. HAWASS et M. LEHNER « Giza and the Pyramids ; The Definitive History » (2017) (Fig. 3) ainsi que celles “positives” publiées par NGS «Égypte, Entre ciel et terre » (2004) (photographies de M. BERTINETTI),
• la recherche opératoire de la « machine, faite de courtes pièces de bois » décrite par HÉRODOTE (point d’appui sur lequel manœuvrer un bras de levier) avec l’Institut Supérieur de Recherche et de Formation des Métiers de la Pierre – Rodez et l’AOCDTF – Paris,
• le rôle « statique de butées temporaires » des 3 Girdle Stones du Couloir ascendant afin de contenir la poussée de la Grande Galerie (appareillée selon sa pente) jusqu’à reposer sur la couche stratigraphique inférieure (f).

EN COURS et RECHERCHE DE PARTENARIAT :

• La proposition de l’analyse “pétrographique” (à l’UNESCO) des assises de la pyramide de Chéops par une mission internationale INRAP, spécialiste des Calcaires à Nummulites du Lutétien (foraminifères),
• la proposition d’une campagne internationale « d’archéologie aérienne » (par drone) auprès de National Authority for Remote Sensing & Space Sciences –NARSS /Égypte, de précision des preuves explicatives du “système constructif d’accroissement pyramidal”, de la variabilité des assises, et du pendage,
• l’« Appel à Projet de Recherche Scientifique International » (APRSI) réunissant l’ensemble des partenaires susceptibles et/ou qui ont participé à cette recherche : ingénieurs, architectes, infographistes, experts des Métiers de la Pierre, Instituts, Universités etc., auprès d’un organisme institutionnel de recherche scientifique “ENSEMBLIER” ad hoc, dans le but de réaliser la « Simulation infographique cinématique de l’accroissement pyramidal selon la logistique algorithmique induite par le mouvement-machine », décrit par HÉRODOTE, de la pyramide de Chéops.

Cette Thèse, telle une révolution copernicienne, rend hommage à HÉRODOTE premier Historien, par-delà 25 siècles, ainsi qu’à PYTHAGORE, Mathématicien, pour ses Séries de sommations des nombres entiers, à K.R. LEPSIUS (1810-1884), Égyptologue pour sa Théorie de l’accrétion : « increased and heightened simultaneously on all sides, by super-imposed coverings of stones », à H.M. WESTROPP (1820-1885), Archéologue pour son croquis d’une accrétion rythmée (sur 7 paliers horizontaux) mais aussi indiquant en pointillés des enveloppes, à A. CHOISY (1841-1909), Architecte, Historien de l’Architecture, pour son schéma des cônes-enveloppes successifs emboîtés l’un sur l’autre. Et à M. SERRES (1930-2019) Épistémologiste dans « Les origines de la géométrie » pour avoir attesté de la Pratique-pensée “logistique ou algorisme” dans les Grandes Pyramides d’Égypte de la IV^e dynastie.

À ces 6 précédentes hypothèses intuitives consécutives d’une structure interne “en pelures d’oignon” par phases successives – qui ne posent pas la question de la provenance du matériau constitutif – l’hypothèse N° 7, novatrice complémentaire en 1996 de P. CROZAT, Architecte-Ingénieur (constructeur expérimenté) de « l’emprunt au pourtour-même de l’ouvrage, par étapes successives, sur les 4 faces simultanément » (Fig. 2) apporte, d’une part la cohérence totale du « système constructif des (grandes) pyramides », d’autre part, par l’étude géologique environnementale de la “paléo-topo-stratigraphie” et des réseaux de fracturation naturelle des roches du Plateau de Gizeh, les preuves scientifiques définitives du Génie cumulatif des Bâtisseurs, correspondant au “système additionnel et fractionnel concret” de cette époque en Égypte. Ceci à l’opposé de toutes les théories “rampistes” à l’instar des « levées de terre, dit-on ! » de DIODORE de Sicile (I^er siècle ap. J.C.).

Si le devoir du chercheur est de poser les bonnes hypothèses et d’en apporter la démonstration, celle-ci n’a pas vocation à demeurer dans l’étagère poussiéreuse d’une Faculté ou un drive quelque part dans l’univers, mais bien au contraire à être étudiée, vérifiée, partagée et divulguée largement – urbi et orbi – par les médias spécialisés dans un format permettant photographies, plans et coupes en double page, voire en dépliant, et pouvant contenir une animation cinématique interactive.

Salutations distinguées.

Pierre CROZAT
Urbaniste - Architecte EPF-L (CH) (1971)
Dr. INPL / École des Mines de Nancy / Génie Civil (F) (2002)
Thèse “le génie des pyramides” / PDF 2844541615

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