En 1997, mise sur le web d’un premier site intitulé « SYSTÈME CONSTRUCTIF DES PYRAMIDES Présentation générale », avec la collaboration de B. THIEL / IPGP / Université P. & M. CURIE, Paris-VI.
HÉRODOTE AVAIT RAISON
De fait, l'ensemble de la description du mode de construction de la pyramide de Khéops par Hérodote (L' Enquête - Livre II- Articles 124 et 125), demeurée hermétique jusqu'alors, est élucidé et corroboré par ce travail de recherche scientifique, technique et opératoire.
Les termes techniques grecs de “bomides[16]Note [16] – “bomides” (βωμιδας) : petit autel, socle, piédestal, plate-forme élevée, table, entablement.” et “crossaï[17]Note [17] – “crossaï” (κροςςας) : corbeau, encorbellement, créneau formant escalier.” sont définitivement explicités, respectivement « pierre servant d'appui - formant entablement » et « pierre montant l'escalier - posée en encorbellement », chaque bloc sera appelé “crossaï” quand il gravit l'escalier et “bomides” une fois posé à sa place servant alors d'appui au “crossaï” suivant.
Le pharaon Khéops était bel et bien dans son sarcophage, toujours en place dans la chambre du roi, où l'aura trouvé le calife Al Mamoun en 827, après avoir découvert le départ du couloir ascendant dissimulé - avant qu'elle ne tombe - par une pierre de parement prévue à cet effet, comprise dans l'habillage du couloir descendant.
La légende rapportée, par deux fois, par Hérodote selon laquelle Khéops aurait été enseveli sous sa pyramide (et non pas dans sa pyramide), « sur une île entourée d'eau », n'avait pour but que de leurrer les pilleurs de tombes, ce qui à l'évidence à fonctionné durant 35 siècles !
Hérodote avait néanmoins pris la précaution du “on dit”. En fait l'explication rapportée par Hérodote contenait la solution depuis 25 siècles, que les égyptologues-archéologues attendaient d'un texte hiéroglyphique ou d'une découverte fortuite. La traduction que nous proposons devra néanmoins être vérifiée.